Le prix des jeunes bovins se rapproche du seuil des 7,00 €/kg

Le premier impact de cette chute de production se fait ressentir sur le prix des broutards qui se sont envolés depuis le début de l’année. Le second est pour la production de jeune bovin avec des sorties à la baisse que ce soit en France, en Italie, en Espagne ou en Allemagne. Les prix flambent chez nos voisins européens depuis quelques mois.

La France était restée en retrait avec des abattoirs qui maîtrisaient les prix des jeunes bovins. Les tarifs français sont très compétitifs pour exporter notamment vers l’Italie. Mais, depuis la rentrée, le manque de femelles accentue la pression sur la demande de jeunes bovins. Les cours se redressent pour approcher, voire dépasser, les 7,00 €/kg de carcasse pour les charolais.

La flambée des prix des broutards a en revanche un effet négatif pour la production de jeunes bovins de moins d’un an, avec des tarifs qui font perdre des marchés à l’exportation, notamment pour les blonds d’Aquitaine ou les limousins vers la Grèce.

Dans les femelles, la semaine est une répétition des précédentes, avec des volumes qui demeurent juste suffisants face à une demande qui tend pourtant à se rétracter. La majorité des femelles de race à viande se négocient dans une fourchette réduite, allant de 7,10 à 7,50 €/kg pour les vaches viandées et de 6,80 à 7,05 €/kg pour les plus standards.

Des écarts de valorisation des réformes laitières voient le jour entre les opérateurs qui reconduisent leurs prix et ceux qui accordent de nouvelles hausses pour attirer la marchandise. Les prix des bonnes vaches oscillent entre 6,25 et 6,40 €/kg en fonction des opérateurs. La majorité des laitières se négocient entre 6,10 et 6,20 €/kg.